Hexion
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When we could run free ? ft. Nova
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Invité
Invité
Tu as marché de longues heures, seule, un peu perdue. Chaque bruit était une alerte, un appel à rester sur ses gardes de peur qu’on ne vienne à ta rencontre avec de mauvaises intentions. Tu n’avais pas l’habitude de sortir du village, c’était même une première pour toi depuis de longues semaines mais tu ne pouvais pas rester passive après un aveu maladroit de ta fille, les jours précédents cette sortie.

Elle t’a affirmé avoir vu son frère.

Elle n’a pas pu te le confirmer, elle a émis des doutes quant à l’identité de la silhouette. Elle aurait très bien pu se tromper, le confondre ou même l’imaginer : ils ne se sont pas vu depuis un moment maintenant mais tu devais en avoir le cœur net. S’il était là, quelque part, alors sa mère devait probablement être là avec lui.

Tout près de toi.

Tu ne voulais pas la louper, il était hors de question qu’elle t’échappe encore sans pourvoir s’expliquer. Tu la déteste. Et pourtant tu l’aimes tant. Elle a trop longtemps fuit ses responsabilités, mais tu allais la provoquer, le forcer à te faire face sans pouvoir te filer entre les doigts.

Tu ne sais pas trop comment, mais tu y arriveras.

Alors tu as continué ta marche, te stoppant quelques fois pour reprendre des forces et te reposer sans jamais arrêter de regarder autour de toi. Ils pourraient être n’importe où, ils pouvaient même t’épier sans que tu ne puisses le remarquer. Tes yeux se levant vers le ciel tu soupires, un peu exaspérée par cette marche et cette recherches infructueuse.

Vu l’heure tu n’allais pas pouvoir rentrer avant la tombée de la nuit. Trouver un endroit où dormir allait vite devenir une priorité si tu ne voulais pas te mettre en danger. Te redressant de la souche d’arbre où tu t’étais installée tu sens le craquement d’une branche attirer ton attention et une silhouette partir en courant, sans que tu ne puisses bien la détailler.

Un garçon.

« Eh ! Reviens ici attends ! »

Tu allais devoir la suivre, pour en avoir le cœur net.
Anonymous
Invité
Invité
Loin de votre planque tu as emmené ton fils pour récupérer des ressources et surtout de quoi manger. Plusieurs fois tu as dû lui remonter les bretelles, notamment parce qu’il a commencé à exprimer son envie de retourner au village. Tu peux comprendre que sa famille lui manque mais les autres n’ont pas voulu vous suivre alors ils ne méritent pas votre présence. Il n’aime pas quand tu l’engueules mais c’est tout ce qu’il mérite, et quand il commence à se montrer nerveux tu viens le rassurer d’une petite caresse sur la joue.

Tu sais qu’il ne doit probablement pas savoir sur quel pied danser avec toi mais tu es sévère pour son bien. Quand il s’éloigne un peu trop tu finis par lui demander de revenir. Et quand tu finis de faire le compte, tu lui proposes de vous séparer quelques instants. Il chasse pendant que toi tu finis les préparatifs avant de pouvoir rentrer dans votre petit abri.

Ça se passe plutôt bien, tu te permets même de flâner un peu. Tu attends que ton fils revienne, préparant déjà les ingrédients en retirant les racines et en conservant seulement ce dont tu as besoin. Tu n’as pas peur que tous les ingrédients s’abîment, tu en auras besoin le jour-même.

Le fils, lui, a vraiment l’air embarrassé. Il a senti la présence de quelqu’un et il a pris peur, il te cherche et court sans répondre à l’inconnue qui lui demande de l’attendre.

Il a peur.

Et ce qu’il ne sait pas, c’est qu’il va probablement te la ramener. Au loin il t’aperçoit et il vient tout de suite se jeter dans tes bras, tu es un peu surprise mais tu viens doucement lui remettre quelques mèches de ses cheveux derrière l’oreille. « Allons, allons. Doucement. Tu as vu un prédateur ? » Tu le cajoles alors qu’il reprend son souffle sous ta protection. Il te murmure quelque chose qui semble fortement te déplaire.

Il va falloir bouger.
Anonymous
Invité
Invité
Il avait l’habitude du terrain.
Plus que toi en tout cas.

Parfois tu titubais, maladroite en ce lieu méconnu. Lui connaissait le chemin à prendre pour te filer entre les doigts et tu avais beau être agile, ta carrure ne te permettait pas de te faufiler de la même manière, comme un félin fuyant un prédateur beaucoup plus gros que lui. Et pourtant tu ne lâches rien, tente – probablement par désespoir, de l’attraper d’une main pour espérer le stopper dans sa course.

Mais rien.

« ARTUR ! »

Tu hurles son nom, un instant tu as frôles les plumes de ses ailes avant de croiser son regard effaré. Jamais tu ne l’as vu aussi terrifié. Tu t’es stoppée, perturbée par la détresse dans ses yeux : comment pouvait-il avoir si peur de toi ? Se pourrait-il qu’il ne te reconnaisse plus ? Cet arrêt lui a permis de te semer, fuyant à travers les fourrés en ne laissant que peu de traces derrière lui.

Reprenant ta marche tu as tenté de marcher sur ses pas, un peu hésitante pour rester la plus silencieuse possible. Tu ne voulais pas l’effrayer plus mais tu ne voulais pas non plus le perdre. Ce n’est qu’en remarquant une deuxième silhouette que tu te tends, le corps braqué en comprenant rapidement la situation.

Cette voix.
Tu pensais l’avoir oublié et pourtant, tu pourrais la reconnaître entre mille.

T’élançant hors de ta cachette tu te présentes à deux, quelque peu essoufflée en te présentant à la femme tenant fermement l’enfant dans ses bras. Les traits tirés par la colère tu serres les poings, à la fois rassurée de la voir en vie et dégoûtée par son abandon et sa faiblesse.

« Tiens donc, ça faisait longtemps … Nova. »
Anonymous
Invité
Invité
Douce avec lui tu le sens perturbé, terrifié par la présence qui l’a chamboulé au moment où il l’a aperçu. Il s’accroche à toi, tire un peu sur ton manteau pour te pousser à agir rapidement. Tu te redresses avec lui, tu l’époussettes doucement avant de râler agacée par tout ça. « Et range moi ces ailes insupportables. » Il te regarde presque choqué, son chagrin cessant l’espace d’un instant avant de jeter un coup d’œil vers la rousse se pointant enfin.

Ton sang se glace.

L’amnésie n’a décidément pas suffi à la retirer de ton esprit, puisque tu as l’air de tout de suite faire le rapprochement entre le poison que tu ne cesses de raconter à ton fils et elle. Tu peux enfin remettre un visage sur cette sinistre apparition alors que tu lâches enfin l’enfant qui vient se cacher derrière toi.

« On se connaît ? » Bien sûr que vous vous connaissez. Protectrice, tu relèves la tête et tu jauges la femme. Tu ne te souviens pas qu’elle était comme ça. « Non, vraiment, je ne vois pas. »

Tu fais l’innocente, et tu fronces les sourcils. Tu demandes silencieusement à l’enfant de rentrer chez vous et il s’exécute, terrifié par la femme devant toi. C’est à croire que tu l’as vraiment bien éduqué pour qu’il réagisse aussi bien à tes avertissements. Les bras croisés tu grognes, hostile envers tout le monde mais en particulier envers elle qui n’a pas été là pendant que tu crevais presque.

« Le village est assez loin d’ici. Ce n’est pas un endroit sûr. »
Anonymous
Invité
Invité
La voir jouer à l’innocente te rend dingue, montrant les crocs tu enrages, folle d’être prise pour une idiote en voyant le gamin rentrer et s’enfermer à l’intérieur de ce qui devait être leur abri de fortune en ces terres sauvages.

« Cesse de me prendre pour une conne Nova. »

Tu n’aimes pas ça. Faisant les cent pas devant elle tu la jauge de la tête aux pieds, de peur qu’elle ne cherche à s’en prendre à toi. Elle n’oserait pas tout de même ? Pas avec votre fils derrière la porte. Trop de sang a coulé pendant cette guerre, vous devriez vous serrer les coudes, vous retrouver et vous reconstruire et pourtant … Pourtant tu n’arrivais pas à lui pardonner, malgré l’amour que tu peux lui porter.

« Je t’ai attendu, de l’autre côté du miroir. Ils … Ces humains ils ont tué … Ilan. Je n’ai rien pu faire. »

Ton cœur se serre, de colère et de rage en te remémorant les coups de feu et les hurlements.

« Pourquoi est-ce que tu n’es pas restée au village ?! Je t’ai cherché partout. Tu as préféré me rayer de ton existence ?! Après tout ce qu’on a vécu Nova. Tu as pensé aux enfants ? »

Dans un élan de colère, et probablement parce que tu as peur qu’elle te glisse entre les doigts, tu te rapproches d’elle pour l’attraper par le bras pour la tirer vers toi, crocs dehors presque agressive en la surplombant de ta taille.

« Pourquoi Artur a si peur de moi ? C’est de ta faute ça. »
Anonymous
Invité
Invité
Tu sais pertinemment que jouer la carte de l’innocente ne changera rien. Même si tu ne te souviens aucunement de votre alchimie d’avant, tu sens qu’elle ne te laissera pas t’en sortir et repartir comme ça. Mais tu la regardes tout de même comme si elle n’était qu’une inconnue à te laisser seule te débrouiller. Vous n’avez pas atterri au même endroit sur la Terre, et quand bien même il y avait plein de moyens pour se retrouver, elle n’a même pas cherché à te faciliter la tâche à tes yeux.

« Je peux dire la même chose de sa jumelle. Ça le chamboule encore aujourd’hui. »

D’un mouvement de menton tu indiques où Artur se trouve, le connaissant il ne cherchera pas à écouter votre dispute. Les retrouvailles sont malheureusement bien amères et elles vont le rester un long moment, tu n’es clairement pas enchantée de la revoir après autant de temps à faire le deuil de ton côté.

« Le village ne mérite pas ma présence. »

Et tu ne veux pas être vue. Tu l’aimes bien cette vie en solitaire finalement, même si personne n’est là pour te complimenter à part ton fils qui te remercie presque tous les jours de le protéger et de le rendre heureux. De toute façon il n’y a pas de plus beau compliment que de s’admirer.

« Les enfants sont grands maintenant, c’est eux qui ont préféré rester là-bas. Laisse-les tranquille et ne les approche pas d’accord ? »

Tu n’as pas envie de devoir te justifier avec leurs doutes. Tu la laisses t’agripper, tu n’as pas peur de sa taille de géante et tu te contentes de soutenir son regard. D’un simple souffle puis un sourire mauvais tu lui fais comprendre qu’elle n’a pas intérêt à te faire du mal au risque de se retrouver dans le même état que certains prédateurs.

« Je lui ai juste dit la vérité. S’il nous voyait là il comprendrait tout ce que je lui ai dit. Maintenant lâche moi Callista. Je me suis déjà fait à l’idée que nous ne sommes plus compatibles… Les autres aussi. »

D’un coup sec tu lui fais lâcher ton bras et tu remets bien tes vêtements et surtout ton manteau. Tu n’aimes pas être dérangée et salie par de sales pattes. Dans un grognement tu serres tes poings gantés, l’amertume t’empêche totalement de ressentir une quelconque attirance pour celle qui était autrefois la probable femme de ta vie.

« Je suis contente que le temps m’ait aidé à ouvrir les yeux… »
Anonymous
Invité
Invité
Tu savais depuis des mois qu’elle n’était plus et pourtant, l’annonce est toujours un choc. La prise ferme sur son bras tu refuses de lâcher, observant la porte de leur petite planque en serrant les dents, le visage défiguré par une expression entre la colère et la détresse.

« Je t’ai cherché partout. »

Mais tu ne savais pas où aller, ni même comment. Tu t’es sentie si seule, dans cette petite maison à devoir gérer les gosses. La voix tremblante et hésitante tu ne trouves pas tes mots, prise au dépourvu par le ton sec du tien. Tu savais que vos retrouvailles n’allaient pas être des plus agréables, mais tu ne t’attendais pas à … autant de dégoût de sa part.

« Je m’occupe des enfants, et ils sont heureux de passer du temps avec moi. Quand ils m’ont dit que tu étais en vie et que tu étais partie avec Artur je n’y ai pas cru. Pourquoi est-ce que tu ne m’as pas attendu ?! Pourquoi est-ce que tu n’es pas venue vérifier si j’étais là, au village ?! »

Tu hausses le ton, encore plus en la sentant chasser ta prise. Ton sang n’a fait qu’un tour, d’un geste violent de la main tu es venue la gifler, claquant sa joue avec une force rare. La main tremblante, tu es restée là, le bras levé, le souffle court de colère en la dévisageant, les larmes aux yeux et l’air dur.

« Comment est-ce que tu peux oser dire ça Nova ? Après tout ce qu’on a vécu ensemble. »

Tu n’arrives pas à lui pardonner.
Et pourtant tu sais que tu l’aimes.
Plus que tout.

Tu aurais voulu chasser ce sentiment.
Mais tu n’y arrives tout simplement pas.

« Je n’ai jamais voulu t’abandonner. Je t’ai cherché partout mais j’étais perdue. Je n’ai jamais cessé de penser à toi. Comment est-ce que tu allais, où est-ce que tu étais ? J’aimerais juste … Qu’on se laisse une chance de se retrouver. Je ne peux pas croire qu’on ne peut plus s’entendre malgré les évènements. Et si tu as rencontré quelqu’un d’autre, dis-le-moi franchement, Nova. »
Anonymous
Invité
Invité
Dans un soupir tu perds patience, tu fronces les sourcils. Tu ne veux pas la croire. Tu ne veux même pas l’écouter et tu lui fais bien comprendre que tu n’es pas d’humeur à écouter ses remontrances avant un très long moment. Peut-être qu’au fond de toi tu t’imaginais te jeter dans ses bras et la couvrir d’attention mais l’amertume qui reste dans ton cœur t’empêche de bien réagir. On dirait que tu ne l’as jamais aimé quand tu croises son regard en lui offrant le tien sans aucune chaleur, aucune affection. La guerre t’a décidément bien changée et pour le pire.

« Tu n’as visiblement pas bien cherché. »

Tu réponds tu tac au tac, tu flanches à peine quand une brise vient vous embêter. Tu bombes bien le torse, presque sur la pointe des pieds pour paraître plus grande… Mais vous avez beaucoup trop de centimètres qui vous séparent, tu as plus l’air ridicule qu’autre chose.

« Tais-toi Callista, tu parles beaucoup trop- »

La gifle te cloue sur place. Tu fermes les yeux un long moment, une main gantée sur ta joue meurtrie. Tu la sens qui te brûle à t’en faire grimacer, ta colère accentuée par le temps qui est venu marquer tes traits. Tu perds patience, tu viens glisser une main jusqu’à ta sacoche pour en sortir une petite fiole que tu viens touiller devant elle l’air de rien.

« Quelques gouttes suffisent à repartir de zéro. »

Cette idée folle te traverse la tête, tous les empoisonner pour te retrouver sans attaches. Tu ne sais même pas pourquoi tu penses à ça, c’est sûrement la colère qui te pousse à faire de telles menaces. Même avec tous les efforts du monde tu n’es pas sûre de réussir à vraiment leur faire du mal.

« La seule personne que j’ai rencontré, c’est mon propre reflet Callista. Personne ne me mérite, tu devrais savoir à quel point j’ai une grande estime de moi quand même. Tu devrais t’estimer heureuse que je t’ai aimé tant d’années. »

Tu finis de te remettre de la gifle, elle ne t’a clairement pas laissée indifférente. La tête te tourne encore et tu vas garder la marque un très long moment… Artur va se poser des questions.

« Je vois que la guerre a révélé notre pire côté. Recule toi… Je n’ai pas envie que tu me fasses encore du mal. »

Secouée tu retiens les larmes de douleur assez facilement. Tu la jauges, un air dégoûté sur le visage. Puis tu ranges la fiole et tu la pousses en te rapprochant de ton petit abri l’air de rien.

« Il est encore temps de rentrer au village. En plus tu sais voler, ne me dis pas que tu n’as aucun moyen d’y retourner. »
Anonymous
Invité
Invité
Les mots sont durs et acerbes. Les dents serrées tu encaisses ses remarques froides d’un grognement agacé. Bien sûr que tu as cherché, mais sans savoir où la tâche était plus que compliqué. Tu te contentes de souffle comme un animal, les muscles tendus par la colère et le dégoût la concernant. Comment pouvait-elle réagir comme ça et te parler de la sorte ?

Alors quand elle ose remuer cette fiole devant toi, le regard menaçant, tu as du mal à garder ton calme. Les crocs dehors, droite et fière en lui faisant comprendre qu’elle n’avait pas intérêt à aller au bout de sa menace. Pour eux tu donneras ta vie et tu n’hésiteras pas un seul instant à te battre avec elle pour protéger ton propre sang.

« N’y pense même pas Nova. »

Tout ça pour te faire peur.

« Tu es bien trop hostile pour qu’on te supporte Nova. »

Tu ne comprends pas la lâcher. En la sentant te pousser tu pestes, insistant en lui marchant sur les pieds pour rester collée à elle, bien décidée à lui mener la vie dure en commençant à énumérer ses principaux défauts en les comptant un par un sur tes doigts.

« Acerbe, dure, sévère, sans le moindre tact, extrêmement narcissique, hautaine. Insupportable et menaçante. »

Tu ne la lâches pas, à sa hauteur devant la porte de ce petit abri en essayant d’épier l’intérieur d’un coup d’œil. Pourquoi avait-elle pris la décision de venir vivre ici, loin de tout ? Et pourquoi seulement avec Artur ? Tu ne comprenais pas tout mais tu voulais des réponses, pour comprendre et tenter une approche.

« Mais c’est aussi pour ces défauts que je suis tombée amoureuse de toi. »

Et tu soupires, le cœur serré. Elle allait te pousser à bout mais tu étais prête à tout tenter pour la pousser dans ses derniers retranchements et la forcer à s’ouvrir à toi. Caressant son visage d’une main tu essayes de te montrer douce, nul doute qu’après ton geste elle ne compte pas se laisser approcher si facilement mais tu devais tenter.

« Je risque de me faire attaquer en route. Je ne suis pas aussi courageuse que toi, promis je me ferais petite. »
Anonymous
Invité
Invité
Il n’y a qu’un sourire moqueur qui vient habiller tes traits durs le temps d’un instant. Tu ne sais vraiment pas pourquoi tu menaces comme ça de tirer un trait sur le passé. Mais tu as fini par te raviser, la laissant te marcher sur les pieds à t’en faire grogner. Elle va abîmer tes pompes chèrement acquises et ça t’enrage un peu plus. Si ça ne tenait qu’à toi, tu lui aurais déjà craché dessus à plusieurs reprises pour la repousser et la forcer à te laisser tranquille, mais tu préfères l’ignorer et ne rien lui faire pour lui faire comprendre que tu as l’ascendant malgré tout.

« Je ne demande pas à ce qu’on me supporte, au contraire. Je me fiche bien de l’avis des autres. Je fais ma vie seule. »

Qu’elle énumère tes défauts, ça t’affecte autant que les cris d’un enfant de l’autre côté de l’île. Tu fais presque la sourde en tirant la gueule, lui attrapant fermement le visage entre tes doigts pour bien le serrer et bouillir petit à petit.

« Alors continue de m’aimer si tu veux, je n’ai pas envie de perdre du temps avec ça. J’ai bien compris que tu avais autre chose à faire comme m’emmerder. »

Sèche et mauvaise tu n’aimes pas sa proximité, encore secouée et mal à l’aise quant à sa présence ; tu sais que ça allait arriver un jour où l’autre mais elle ne s’est clairement pas pointée pendant tes meilleurs jours où tu te serais peut-être montrée plus calme. Les galères de la journée n’ont pas aidé. Et savoir qu’elle a de fortes chances de rester là a tendance à te mettre hors de toi.

« Tu dormiras dehors. Je ne veux pas de toi avec nous. Retourne au village je te prie. »

Tu es fermée à toute tentative, toujours plus agacée alors que tes yeux violacés viennent percer les siens pour l’assassiner du regard et tirer sur les lacets de ses vêtements pour la mettre mal à l’aise.

« Artur va faire des cauchemars à cause de toi, tu peux être fière de tes bêtises. »

Et tu n’aimes pas qu’Artur en fasse. Il est toujours insupportable, il met des plumes partout, et rien que t’imaginer devoir te lever tout le temps pour le rassurer t’agace encore plus.

« Je n’ai rien de bien à t’offrir. Et j’ai de quoi te mettre très mal. »
Anonymous
Invité
Invité
Tu vois bien qu'elle ne veut pas te voir et pourtant tu continues. Elle a beau grogner, aboyer ou tout tenter pour te faire peur tu ne réagis pas, restant proche d'elle en la dévorant d'un regard perdu. Sa prise contre ton visage t'a arraché un frisson mais tu l'as laissé faire, la suivant de près en essayant encore d'épier l'intérieur du logis.

« Tu es … toujours la même. Mais en plus chiante encore. »

Sentant tes vêtements te serrer tu souffles un bon coup en essayant de l'arrêter dans son geste de ton autre main. Tu as l'impression d'étouffer et tu comptes bien lui faire comprendre doucement en cherchant à attraper sa main dans la tienne.

« J'aimerais juste qu'on discute un peu toutes les deux. Avec ou sans Artur, pour que je puisse comprendre ce que vous vivez tous les jours ici. »

Caressant toujours sa joue tu observes son visage, ses yeux violets, ses lèvres, ses tatouages et ses traits tirant sa peau. Tu es restée là, un peu perdue dans tes pensées à l'admirer avant de finalement la lâcher. Tirant tes cheveux sur le côté tu te bats avec le fermoir de la chaîne accrochée à ton cou, un peu maladroite en récupérant le bijou que tu viens passer autour du sien pour le fermer dans sa nuque.

« C'est … C'était la chaîne d'Ilan, c'est le seul souvenir que j'ai pu garder de lui. J'ai pu faire mon deuil, difficilement mais je l'ai fais, à ton tour maintenant d'en prendre soin. »

Tu as profité de ce geste pour coller ton front au sien, un peu hésitante en penchant le visage vers le sien sans aller au bout. Tu ne veux pas brusquer les choses malgré l'envie, alors tu te contentes d'un léger rire maladroit.

« Tu es toujours aussi belle Nova. »
Anonymous
Invité
Invité
Incapable de calmer tes nerfs tu fronces les sourcils, tu refuses d’être affectée par ses paroles. Tu souffles même du nez, tu cherches à l’impressionner malgré ta petite taille en grimaçant de nouveau sans lâcher son visage. Tu vas toi aussi marquer sa peau trop pâle, laisser des traces de tes doigts encore gantés en serrant de toutes tes forces sans pourtant réussir à lui briser la mâchoire.

« Non. Je suis toujours la même. »

Tu refuses de croire ses paroles. Tu as toujours été sévère et mauvaise, chiante probablement mais pas autant qu’elle doit le penser. C’est impossible. Dans tous les cas tu n’as pas l’air ouverte à la discussion, encore moins avec cette pauvre brebis égarée et loin du village.

« Artur ne veut pas te voir. Tu es un fantôme à ses yeux. »

Un fantôme ou même une apparition de mauvaise augure. Tu ne sais même plus ce que tu lui as raconté à force de bourrer son crâne de ton venin incohérent. Et qu’importe, maintenant qu’il s’est fait sa propre idée sur ce qu’est sa mère, sa seule limite est son imagination. Tu finis par lâcher son visage et tu ne t’attendais pas vraiment à te retrouver avec un tel bijou sur le cou. D’un coup ton expression change, tu as l’air plus surprise voire choquée en baissant les yeux vers le collier. C’est à peine si tu grognes quand vos fronts se rencontrent, ton cœur te fait atrocement mal alors que tu viens nerveusement tirer sur ce qui se trouve désormais autour de ton cou.

« Pourquoi tu me le donnes ? »

Tu fronces de nouveau les sourcils, elle devait probablement s’attendre à ce que tu la remercies d’un baiser mais tu ne lui offriras pas ce luxe. Ton cœur saigne davantage maintenant, mais tu as trop mal pour lui sauter à la gorge de nouveau. Tu la pousses, tu relèves les yeux vers le sien une moue agacée sur le visage.

Sans un mot tu tournes les talons et tu rentres dans le logis, traînant le pas en cherchant du regard votre fils qui s’est mis le plus loin possible de Callista. Tout de suite tu viens le prendre dans tes bras, il remarque le collier mais il préfère ne pas poser de question. Il a peur qu’elle te suive et qu’elle cherche à s’approcher de lui alors que tu tentes de le rassurer. Il a beau être grand maintenant, le temps passé à tes côtés à diaboliser l’ailée n’a clairement pas aidé à ce qu’il se comporte comme un grand homme responsable.
Anonymous
Invité
Invité
Tu as attendu, longtemps, trop même en espérant sentir ses lèvres. Mais rien … Tu es restée là, un peu bête en l'observant s'éloigner de toi. Tu n'as pas lâché sa main de suite, attendant jusqu'à sentie vos doigts se toucher et de quitter pour commencer à la suivre en haussant les épaules.

« C'était autant ton fils que le mien. Il était avec moi mais il n'a jamais cessé de parler de toi. Il mérite d'être à tes côtés. »

Te massant la mâchoire tu l'as suivi, un peu hésitante en restant dans l'encadrement de la porte pour les observer. C'était simple et petit mais largement suffisant pour pouvoir vivre sereinement à deux. Nova ne mentait pas quand elle disait être une débrouillarde, c'était certain.

« C'est mignon. »

Fermant la porte derrière toi tu laisses une bonne distance entre eux et toi, tes doigts glissant contre les murs, observatrice du moindre petit objet qui pourrait avoir appartenu à un de vos enfants.

« Dis moi Nova, tu te souviens de quelque chose …. D'avant ? »

Tu ne la regarde même pas, plutôt occupée à observer les différentes fioles en te penchant à leur hauteur. Et tu ne veux pas brusquer l'enfant, malgré ton envie de le pendre dans tes bras et le réconforter.

« Je me sens si vide… Sans mes souvenirs. Sans vous deux. Il me manque quelque chose. »

Tu avais beau dire aux enfants que tu détestais la femme, tu ne pouvais pas te voiler la face. Devant elle tu changeais de discours, l'amour prenant le dessus sur ta colère et ta frustration. Le coeur serré tu t'avances encore un peu pour se poser sur le rebord du lit, encore dos à deux.

« Vous avez bien aménagé l'endroit. Elle aurait adoré l'endroit. »
Anonymous
Invité
Invité
« Oh arrête tu vas me faire pleurer. »

C’est tout ce que tu as dit en rentrant dans le petit logis. Tu ne veux pas te montrer faible, encore moins face à elle. Et même si en toi tout se chamboule et se fissure, en apparence, tu as l’air à peine affectée par la mort d’un de tes enfants. L’amnésie n’aide pas vraiment à s’attacher à la chair de sa chair dont on a oublié le visage… Ilan est malheureusement comme un inconnu pour toi, puisque tu n’as aucun souvenir de lui. Une véritable tristesse.

« Je ne t’ai pas autorisée à rentrer. »

Tout de suite Artur réagit, tes bras rassurants sonnent finalement comme un piège pour lui. La présence de sa mère le dérange plus que tout et il se sent pris au piège, alors il s’agite, on dirait un petit animal qui se bat pour sa vie alors que tu le lâches pour qu’il aille se cacher dans une pièce annexe où tu entreposes les ingrédients. Tu en profites pour lui donner ta sacoche, il fera l’inventaire comme ça au lieu de simplement faire sa victime. Tu soupires, le torse encore bien bombé de fierté. Tu as cette impression qu’elle essaye de te pousser à baisser ta garde mais tu es tout particulièrement méfiante envers elle.

Tu déposes tout, dague et poison, tu gardes tout précieusement dans un petit coin et c’est à peine si tu la regardes du coin de l’œil. Tu soupires, gênée de sa présence ici en essayant de rester attentive à la peur naturelle de ton fils toujours enfermé au même endroit. Il ne fera sûrement pas entendre parler de lui avant un moment.

« Pourquoi je m’en souviendrais ? Et puis franchement, si c’était pire avant, je préfère largement me passer de ces souvenirs. Ça rend faible, la preuve, tu es en train de chialer parce que tu veux te souvenir et te rattacher au passé alors que tu pourrais avancer. »

Un peu sèchement tu attrapes un livre, tu le feuillettes, tu fais attention à bien avoir pris la bonne quantité de plantes. Tu sens un effluve un peu piquant, ça doit être Artur qui a mal fermé une fiole. Alors dans un frisson tu viens mettre un masque le temps de chercher la source de ce souci. Tu tousses déjà un peu, tu ne vas pas te brûler un peu plus les poumons.

« Oui je n’en doute pas qu’elle aurait adoré l’endroit. » Finalement tu attrapes la fautive, tu la rebouches bien et tu viens la ranger avec les autres. « Mais tu me déranges beaucoup Callista. Tu n’as pas des saloperies à aller forger comme une grande ? Je fais du poison de qualité parce que je le suis également et tu risques de m’empêcher de bien doser les quantités et de les adoucir. »

D’un mouvement de la main, tu espères qu’elle dégagera comme une grande, comme si tu faisais partir une hallucination gênante.
Anonymous
Invité
Invité
Tu ne pleures pas, du moins pas encore. Oui tu as du mal à te faire au départ de ta fille et pourtant, tu ne montres rien. Tu as peut-être la gorge nouée mais c’est tout, rien de plus. Un rictus agacé au visage tu pestes, te tournant un peu vers elle pour l’observer et insister un peu plus sur la petite réserve où s’était enfermé le garçon.

« Tu es allé lui raconter quoi comme conneries, pour qu’il ait peur comme ça ? »

Tu n’aimes pas ça, l’idée que la golem ait pu raconter des horreurs à ton égard t’arrache un frisson. Comment pouvait-elle être si ridicule et puérile ? Vos histoires ne regardaient que vous, les enfants étaient assez grands pour se faire leur propre idée, sans être envenimés par votre comportement toxique. Te redressant tu te montres tout de suite plus autoritaire, la vois sèche et les gestes un peu moins doux en te rapprochant d’elle.

« Nos histoires sont nos histoires, ne mêle pas les enfants à nos crépages de chignons. Si tu as un souci avec moi tu es assez grande pour le régler toute seule, en face à face. »

Tu la sens qui fuit, comme si elle ne voulait pas te faire ça et tu n’aimes pas ça. Tu as tellement attendu, tellement cherché avant de désespérer. Elle n’a pas souhaité faire d’efforts pour te retrouver alors pourquoi en aurais-tu faire en retour ? Au moindre pas en avant elle te donne l’impression de reculer, hermétique à tes vaines tentatives de renouer toutes les deux.

« Regarde moi quand je te parle Nova. »

Tu n’aimes pas ça. Grognant un peu plus bruyamment pour attirer son attention tu louches sur sa main en te reculant, outrée par son geste désinvolte. Il n’en fallait pas plus pour attraper son livre et le fermer brutalement, la main bien appuyée dessus pour attraper sa machoîre de l’autre pour la forcer à te regarder.

L’arôme des poisons t’arrache une toux mais tu ne bronches pas, ta prise ferme en essayant de rester digne devant elle malgré les larmes te montant aux yeux à cause de l’odeur. Tu n’étais clairement pas habituée à ce genre d’d’odeur et nul doute que la femme allait jouer de ça pour t’emmerder et espérer te faire fuir.

« Si je reste tu vas faire quoi ? T’adoucir ou faire un crise comme quand tu n’obtiens pas ce que tu veux ? Ton lit est assez grand pour qu’on puisse se glisser à deux dedans et promis, si tu es sage je ne sors pas mes ailes. Ce serait dommage que je foute des plumes partout avant de partir … »
Anonymous
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L’air de rien tu continues de feuilleter le livre, tu respires un peu plus fort dans ton masque notamment car tu es perturbée par la présence de la femme. « Je t’ai dit que je lui ai dit la vérité. » Tu ne veux pas en parler plus que ça, Artur est à côté et peut vous entendre. Tu la laisses pourtant parler en continuant de la fuir, rangeant bien les fioles dans un ordre particulier en lisant les étiquettes dessus encore et encore. Gros prédateur, petite proie, tout y passe et même si tu n’as pas besoin de lire l’écriteau pour savoir de quoi il s’agit ça t’occupe et tu espères faire passer le temps ou lasser la femme.

Finalement tu te retrouves de nouveau prise au piège, le livre se refermant presque violemment à t’en faire frissonner. Tu n’aimes pas ça du tout. Tu es dérangée dans ton activité et tu te retrouves obligée de la regarder une fois de plus. Derrière ton masque tu grimaces encore, ton expression changeant du tout au tout alors que tu serres fermement l’ouvrage entre tes doigts agacés.

« Mais dis-donc, tu as oublié la politesse et la bienveillance à ton arrivée sur Terre ou tu as toujours été une sauvageonne comme ça ? »

Si ça ne tenait qu’à toi tu l’aurais déjà giflée pour te venger de la sienne mais tu ne fais rien, presque sur la pointe des pieds sous sa prise en agrippant fermement le livre que tu ne veux plus lâcher. Tu marches sur son pied, sèche et agacée en grognant de plus en plus fort pour lui faire comprendre d’arrêter sa folie.

« Je ne vais sûrement pas m’adoucir. C’est pour les gens comme toi, et après on les retrouve morts dévorés par les prédateurs. Si tu sors tes ailes je te jure que je te les coupe et je te les fais bouffer. Là tu auras une bonne raison de ne pas pouvoir retourner au village. Les autres doivent être morts d’inquiétude. »

Bloquée de partout tu es sans défense. Il n’y a aucun moyen de te calmer alors que tu devrais être en train de fondre en larmes. Tu gardes tout en toi, tu encaisses comme tu sais si bien le faire jusqu’à ce que ce ne soit plus possible.

« Je prends toute la place dans mon lit. Tu estimes très mal les volumes. »
Anonymous
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Tu vois bien que la différence de taille la frustre. Elle aurait voulu être la plus grande pour te surplomber et s'imposer à toi mais tu ne laissais rien passer. Bombant la poitrine, presque collée à elle, tu ne comptes pas la laisser gagner à ce petit jeu, un sourire satisfait au coin des lèvres.

« Je me demande tiens. Je suis toujours plus polie que toi. »

Pour accentuer ton geste, tu profites de ton dos nu pour laisser apparaître tes ailes dans un battement sévère. Elle a toujours détesté tes plumes volages, trop nombreuses, trop fines, trop collantes et surtout capables de se foutre n'importe où, même dans les plus petits recoins. Mais c'était une partie de toi, une fierté que tu avais pris l'habitude de cacher pour lui faire plaisir et la laisser respirer dans le lit.

Mais c'était aussi ton moyen de pression. Nova avait beau être massive, elle n'était rien comparé à toi et à cet instant tu avais besoin de dominer l'instant. Roulant doucement des muscles, tu viens décrocher son masque d'un geste un peu maladroit - de peur de lui faire mal, pour dévoiler de nouveau son visage.

« Tu dis ça mais tu aimes bien mes ailes. Elles sont toujours aussi douces tu sais. »

Tu souris, le regard baissé en essayant de te remémorer vos années ensemble. Ce n'était que des brides, des petits moments, parfois doux, parfois violents, attentionnés ou douloureux. Ce n'était pas grand chose mais pour toi c'était déjà bien, vu l'amnésie te rongeant.

« Tu es si belle Nova. J'ai tellement de chance de t'avoir pour moi. Je ne sais même pas comment tu as pu vouloir de moi. »

Accompagnant la parole aux gestes, tu attrapes ses hanches pour la coller contre toi, frissonnante de satisfaction en relevant finalement le regard vers elle, pour chercher le sien et y trouver un semblant d'acquiescement.

« Je t'aime comme au premier jour Nova. »

Te penchant vers elle tu hésites encore un peu. C'était quitte ou double mais hors de question de laisser passer cette occasion à nouveau. Cherchant ses lèvres des tiennes tu les frôles un instant, le souffle court, le corps tendu par l'appréhension. Puis tu viens les mordiller, comme pour lui laisser le temps de réagir. Et finalement, amoureusement, tu viens plaquer vos lipes, dans un baiser que tu as attendu bien trop longtemps.
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Votre proximité est presque anxiogène, tout passe par ton regard alors que tu continues de grogner et de faire la furieuse derrière ton masque. Tu mets même tout ton poids sur ses pieds pour qu’elle te lâche enfin, râlant jusqu’à te retrouver complètement étouffée par ta propre surprise. Voir les ailes crème de la femme t’arrache tout de suite un frisson, tu détestes ça. Ça te répugne. Et elle commence déjà à en foutre partout, ça te fait immédiatement crier et râler. Tu es tellement occupée à te plaindre que tu n’as même pas le temps de la retenir pour qu’elle ne retire pas ton masque.

« Tu vas tout déranger chez moi ! Je déteste ça. Tu te fiches de mon avertissement ? »

Tout de suite tu attrapes une plume pour la lui arracher. Tu as complètement oublié quelle réaction ça peut provoquer, et tu te demandes bien si ça va lui faire vraiment mal ou seulement la sensation d’arracher une petite mèche de cheveux. Les compliments te calment un peu mais sonnent toujours amers. C’est finalement aussi agréable que douloureux de la sentir aussi proche de toi. Tu n’as même plus la force de la pousser, geignant simplement sans réussir à te montrer aussi hostile et agressive qu’avant.

« Ça suffit… Tu te joues de moi. »

Finalement tu couines, tu commences même à trembler et tu te laisses impressionner par sa taille monstrueuse. Tu plisses les yeux et tu finis même par les fermer, prise de court à t’en rendre vulnérable. Vos lèvres se rencontrent et tu te sens démunie, tu serres simplement les poings sans oser l’aider pour autant. Tu vas la laisser avoir ce qu’elle veut quelques instants pour finalement venir chatouiller son nez avec sa propre plume arrachée. Elle se reculera sûrement comme ça.

« Tu es contente ? » Tu pestes de nouveau, elle t’a assez affaiblie comme ça.
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Serrant les dents en sentant tout son poids sur ton pied tu ne bronches pas plus, le menton toujours bien relevé en battant des ailes, amusée par ses réactions en cherchant à la faire sortir de ses gongs. Énerver Nova valait tout l’or du monde quand il s’agissait de la tirer hors de ce cocon qu’elle s’était forgé avec le temps. Elle se voulait distante et hautaine mais tu savais qu’elle cachait au fond d’elle un aspect beaucoup plus attentionné et doux.

La plume arrachée t’arrache un frisson ; la douleur n’était pas aussi importante qu’elle aurait voulu mais tu n’apprécies pas le geste quand même. Lui faisant comprendre en claquant ta langue contre ton palais tu l’observes, toujours un peu moqueuse en caressant sa gorge du bout des doigts pour les remonter jusqu’à son menton.

« En attendant je vois bien que ce baiser ne t’a pas laissé indifférente. »

Et tu allais revenir à la charge si elle n’était pas venue se cacher derrière ta plume. Reculant un peu le visage tu sens ton nez te chatouiller. Un couinement plaintif t’échappe alors que tu retiens de justesse un éternuement.

« Tu vas garder cette plume pour te souvenir de moi ? Tu veux me chasser mais je vais te manquer après. »

Lâchant son menton pour attraper le poignet te torturant, tu l’abaisses pour revenir à la charge et l’embrasser à nouveau, cette fois beaucoup plus sûre de toi. Ce contact t’a bien trop manqué et tu en deviendrais presque dépendante. Elle est ta bouffée d’oxygène, ton ombre, l’être à qui tu as donné ton entière confiance. Inutile de te vouloir la face : tu avais besoin d’aide pour avancer, faire machine arrière était devenu impossible maintenant que tu l’avais retrouvé, goûtant à nouveau à la douceur de ses lèvres.

« Tu n’imagines pas combien je m’en veux, de ne pas avoir été là pour toi quand tu en avais besoin. »

Ta gorge se noue, la mine beaucoup plus dure tu te rapproches un peu plus pour venir te cacher le visage contre son cou. Tu soupires, humant son odeur en t’accrochant timidement à ses hanches, en quête d’une attention toute particulière.

« Je suis désolée Nova. »
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Évidemment que ça ne suffit jamais. Callista ne veut pas se reculer, et ça te fait plus que grimacer. Tu ne vas pas cacher le fait d’être furieuse mais tu commences à être fatiguée d’être aussi méchante et chiante en permanence. Tu plisses les yeux et tu montres presque les crocs, tu te retrouves sans défense devant elle avec pour seule réponse à ses provocations un roulement d’yeux. Tu serres la plume de toutes tes forces, ses provocations te mettent hors de toi alors que tu te sens presque secouée dans tous les sens à t’en dégoûter.

« Tais-toi… »

Sa prise est beaucoup plus forte que la tienne et tu ne peux pas rivaliser bien longtemps face à elle. Alors tu te contentes de couiner, collée à elle et obligée de la tenir fermement pour ne pas tomber à la renverse dans ses bras puissants. Comme ça elle peut te faire ce qu’elle veut, tu n’as même plus envie de te battre et de lui cracher dessus pour que rien ne change de son côté.

« Les excuses ne suffiront pas. »

Et tu souffles du nez, la douceur de ses lippes te rend folle au fond de toi mais tu ne veux rien assumer. Tu ne veux même pas réaliser que ton cœur bat de plus en plus fort, que tu es tendue sous sa prise, que tu as envie de répondre à son baiser. Tu es forte et indépendante, tu ne peux pas céder comme ça à la première marque d’affection.

« Il va me falloir plus que ça. »

Tu caches tes rougeurs comme tu peux, tu finis par rendre votre proximité très désagréable en commençant à planter tes ongles dans son derme à travers les vêtements. Tu étouffes devant elle, devant ses ailes qui prennent trop de place pour pas grand-chose. Pour ne pas craquer tu dois t’isoler, tu la repousses et tu te dépêches de rejoindre ton lit pour lui tourner le dos et observer la plume crème entre tes doigts.

« Tu n’es qu’une illusion et tu vas disparaître à la première heure demain. »

Tu grognes un peu, notamment pour cacher les grondements de ton ventre qui commence à faire savoir que tu as trop fait de conneries aujourd’hui. Épuisée tu soupires, c’est trop difficile de garder son calme.
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Tu vois bien qu’elle est affectée par tes mots et tes gestes. Tu n’es pas dupe, tu la connais, et ses ongles griffant ton derme ne sont qu’une preuve supplémentaire à sa détresse. La serrant amoureusement contre toi tu ne la retiens pas, tu la garde juste précieusement, comme une poupée fragile que tu aurais peur de briser sous l’émotion. Tu sais que les excuses ne suffiront pas, mais c’est pour toi un bon début pour te faire pardonner. Lui embrassant délicatement la tempe tu la laisse finalement fuir, non sans souffler du nez à son invitation à lui donner plus.

« Pas le premier soir, chérie. »

Tu ris doucement, légèrement moqueuse en laissant la distance s’installer entre vous. Elle avait besoin de respirer, l’étouffer trop longtemps n’arrangera en rien les choses, bien au contraire. Alors tu attends qu’elle soit prête, appuyée sur ce bureau à lire les différentes étiquettes des potions disposées ici et là, à différentes hauteurs.

« Je ne serais une illusion que si tu le veux toi. »

Tu t’es retournée un peu vers elle, l’observant te tourner le dos. Elle ne va pas bien, tu le sais, tu le sens. Plus tu passais de temps près d’elle plus tu te souvenais de vos contacts, le non-verbal suffit largement à te faire comprendre que quelque chose ne va pas en ce moment. Jetant un bref coup d’œil au local où était encore caché le garçon tu t’approches de la femme, posant une main sur son front pour prendre sa température. Tu cherches son regard mais tu n’insistes pas en contournant le lit pour t’asseoir derrière elle et poser tes mains sur ses épaules, tes doigts appuyant aux endroits les plus sensibles de ses muscles.

« Tu es tendue, tu as besoin de prendre un tout petit peu de temps pour toi. Parfois c’est important de souffler et de se laisser aller tu sais ? Ce n’est pas une marque de faiblesse. » La tirant un peu tu l’invites à se coucher sur le lit, restant assise à côté d’elle pour la surveiller. « C’est simplement connaître son corps, et le tien est épuisé. Laisse-moi m’occuper de toi ce soir. » Un rire t’échappe, amusé. « Promis, je me suis améliorée en cuisine. »
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Tu n’en peux plus, de plus en plus fatiguée. Sa simple présence t’agace et te suce toute ton énergie, tu n’aimes pas ce qui irradie de sa simple personne et tu la sens beaucoup plus imposante que toi en cet instant. Tu pensais sérieusement pouvoir l’écraser de tes simples mots et pourtant elle est comme une pierre face à une simple brise : elle ne bouge pas d’un pouce. Tu fronces les sourcils, tu te frottes les yeux et tu ne prêtes même plus attention à Artur qui doit compter pour la vingtième fois le stock de la même plante sauvage.

« Je ne sais même pas pourquoi tu as l’esprit aussi mal placé. »

Bien sûr que tu ne pensais pas à ça. Tu soupires de plus en plus, les jambes à moitié ramenées vers ton buste. Tu serres de plus en plus la plume, elle te lasse très rapidement et elle n’est finalement pas aussi douce qu’elle te l’a dit. En plus d’être insupportable c’est une sale menteuse, tu ne lui pardonneras clairement pas ce mensonge.

Surprise, tu sens les mains puissantes de la forgeronne contre tes épaules. Tu te tends immédiatement, tu grimaces et tu essayes d’enfoncer ta tête dans le coussin en te remuant sous elle. Ça te fait bizarre de sentir ses pouces appuyer sur tes muscles tendus et aussi durs que du béton… Mais c’est agréable.

Non.
Tu ne dois pas assumer quoi que ce soit.

Tu déglutis sèchement, la gorge nouée en frappant un peu du poing contre le matelas.

« Se reposer c’est assumer d’être faible. Je ne peux plus dormir maintenant que tu es là, tu vas me prendre Artur alors que lui tient à rester avec moi. » Le concerné a sûrement entendu la phrase mais ne se manifeste pas, roucoulant tout faiblement en pensant à une personne qu’il a rencontré en retournant parfois au village. Il est bizarre depuis un moment, tu te doutes forcément de quelque chose mais tu ne dis rien, tu n’as jamais engagé la conversation à propos de ça.

« Je n’ai rien à manger. Tu n’as qu’à t’occuper en allant chasser toute seule comme une grande. »

Juste pour avoir un peu de répit.
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« Et pourquoi est-ce que je te prendrais Artur ? »

Tu ne comprends pas. Pourquoi prendrais-tu la peine de tirer l’enfant loin d’ici s’il a lui-même décidé de rester avec elle ? De toute façon il refuse de te voir, même avec la meilleure volonté du monde tu n’iras pas loin avec lui, encore plus dans une forêt que tu ne connais pas.

« Je pense que tu me diabolises un peu trop Nova. »

Revenant l'embrasser tu attaques la commissure de ses lèvres puis sa joue, l'os de sa mâchoire et son cou, toute frissonnante et attentive à ses réactions.

« En parlant d'Artur, il s'en sort au niveau relationnel ? Il a toujours eu un peu de soucis, à se cacher derrière sa jumelle. » Tu ris nerveusement, amère et perturbée par cette perte, la gorge nouée tu es muette quelques secondes le temps d'accuser de nouveau le coup. « Il s'en sort ? Je sais pas …. Il pourrait avoir un amoureux ou une amoureuse ? Vous parlez parfois de tout ça ? »

Tu restes à côté d'elle en prenant appui sur le mur, un peu hésitante en venant prendre sa main dans la tienne pour entremêler vos doigts.

« Ils aiment bien me parler de leur vie, même en étant adultes. Je pense que la situation a consolidé nos liens au village. Je suis fière de nos enfants Nova, on a vraiment fondé une belle famille. Même si elle s'est un peu déchirée en deux …. »
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Tu n’as même pas envie de répondre, tu te contentes simplement de t’agiter un peu dans le lit. Ses attaques te rendent folle et tu n’arrives à rien cacher, tu essayes maladroitement de la chasser d’une main mais c’est déjà trop tard, tu as la garde complètement brisée et tout ce que tu peux faire pour te défendre maintenant c’est râler et te protéger du deuxième coussin.

Le temps passe un peu et tu finis par ne plus la sentir contre toi, tu soupires et tu fronces les sourcils. Il te faut un long moment avant que tu te décides à retirer le coussin et à relever un petit peu la tête dans un grognement particulier.

« Tu ne l’entends pas roucouler ? Il a des vues sur quelqu’un mais on en parle pas, je m’en fiche tant qu’il reste avec moi. »

Artur refuse toujours de sortir de son tout petit entrepôt, mais ses salauds de roucoulements sont bien audibles. Tu détestes quand il fait ça parce que tu le sais dans ses pensées et qu’il n’en sortira pas sans aide extérieure. Tu soupires juste, tu n’as pas la force de le faire descendre de son petit nuage alors que tu viens planter tes ongles dans la main de la femme.

« C’est de ta faute si la famille est comme ça. Et j’aurais aimé en avoir plus moi, mais tu fais ta petite princesse. Est-ce que tu penses qu’on les a tous retrouvés ? » Car après avoir vécu tant d’années à ses côtés, tu te doutes bien que votre amour a potentiellement engendré une bien plus grande famille. Mais la guerre a dû les emporter… « Non laisse tomber. Lâche-moi et va faire à manger. »
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Fronçant les sourcils, tu écoutes le garçon enfermé dans son petit coin en te redressant même pour tendre l’oreille. Posant même un doigt sur les lèvres de la femme pour la faire taire tu souris, amusée de l’entendre perdu dans ses pensées, presque attendrie.

« C’est mignon. Tu sais où il ou elle se trouve ? Au village ? Maintenant que tu me le dis … »

Tu pouffes un peu de rire, te laissant tomber aux côtés de la femme en la laissant planter ses ongles dans ton derme, ignorant la douleur en te contentant de serrer les dents pour ne rien montrer.

« Il y a bien une jeune fille qui m’a parlé d’un garçon ailé, aux grandes ailes noires, qui vient de temps en temps au village pour se ravitailler. Gentil, un peu timide mais pas méchant pour un sous. Tu penses que ça pourrait être notre garçon ? C’est une brave fille, je suis sûre que ça serait son genre. »

Mais tu ne voulais pas te mêler de ses histoires, Artur est un grand garçon qui ne doit pas être pressé dans ses sentiments, votre relation actuelle n’aidant en rien la situation, il risquerait de se brusquer un peu plus. Tirant la main de la femme vers toi tu viens la poser sur ton ventre, silencieuse en la gardant fermement dans la tienne malgré ses ongles. Les années ensemble vous auront effectivement permis de fonder une grande famille, et ne pas savoir ce qu’il était advenu des plus vieux te tend ; tu ne disais rien aux autres mais tu avais peur, terriblement, à l’idée qu’il leur soit arrivé quelque chose sans que tu ne puisses rien faire pour les sauver.

« Les premiers sont grands tu sais ? Ce sont des adultes, ils ont probablement eu une vie de famille eux aussi après avoir quitté le cocon familial. On est probablement grands-mères quelque part même, ça ne nous rajeunit pas tout ça. »

Peut-on vraiment parler d’âge en étant immortel ? Nova n’avait pas cette inquiétude alors que toi … Tu allais finir par quitter ce monde, même avec la plus grande prudence, la vieillesse allait finir par te rattraper et te faucher, sans que tu ne puisses rien faire pour empêcher ça. Observant un instant la femme tu finis par la lâcher pour te redresser et chercher les réserves des yeux.

« Je peux fouiller où pour … avoir accès à la nourriture ? Tu as forcément quelques réserves, même si ce ne sont que des légumes. »
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